Canicule, mode minimaliste et spartiate...

 Paris pendant une canicule, ou plutôt pendant trois jours de fortes chaleurs, conduit les femmes à adopter des techniques de survie avancées. Celle qu'on pourrait appeler " la mode minimaliste " fait fureur. Mini-short, mini-jupe, mini-robe tout en mode mini. Notez que je ne me plains pas du tout, mais alors pas du tout. Comme les Parisiennes sont plutôt mignonnes, j'ai seulement besoin d'un léger temps d'adaptation.
 Mais quand je repense au sinistre de l'année dernière et à toutes ces personnes âgées mortes à cause de la canicule. Je me dis, on pourrait les sauver ces vieux. Parce que les vieux, ils sortent dans les rues de Paris, il fait chaud mais c'est pas grave, ils sont insouciants, innocent, ils ont vécu au début du 20ième siècle quand le mot décence signifiait encore quelque chose... et la bim une mini jupe, un string transparent et paf le pacemaker du vieux qui lâche.
 Et là ou ça devient carrément malsain c'est si vous passez devant un lycée. Déja il vous faut évitez les cadavres de vieux.
 Car franchement la faculté de survie des lycéennes à la canicule est incroyable. Je suis sur, qu'à leur pause du matin, ces jeunes femmes sans ames découpent leurs jeans Gucci au couteau. Bien au-dessus des cuisses, bien entendu, sinon ça ferait pas crever les vieux.

 Ca me rappelle un autre été, je descendais la rue Raynouard légèrement dépité, reçassant mes échecs relationnels répétés avec le sexe opposé.
 Donc, les yeux rivés sur le sol, je marchais, non je boitillais... quand mon attention fut soudain capté par une multitude de paire de pied avec des espèces de sandales à lanière du plus mauvais gout. 
Des spartiates. 
Pour infos, je trouve juste ces choses immondes. 
Mais jugez par vous même :
Beurk!
 Ah quel ne fut pas mon dégout quand je remarquais que toutes les paires de pieds dans mon champ de vision portaient ces immondices.
  
Et je pensais : "Faut vraiment que ces filles soient lobotomisés pour décider sans se concerter de porter toutes et je dis bien TOUTES exactement la même paire de chaussure le même jour . Et ces saletés la en plus." 

 Hum... il y avait un lycée rue Raynouard. Tous s' expliquait. Avec un peu de chance lorsque vous lirez ces lignes, on l'aura raser.

 Je continuais mon chemin en sueur, de la bile me remontaitt le long de la gorge. Mon dieu, me disais je, comment supporter un tel manque de classe et de disctinction? 

 Après cent cinquante mètres à boitiller à toute allure, je me croyais sauvé. 
Mais non. 

 Car leurs mères rentraient du travail, faisaient les boutiques, et elles aussi en portaient. Toutes avec des spartiates. Des modèles argentés, à franges, fluo. Oui, toutes les femmes de cette foutue rue en portaient. 

 La je fus contraint de ralentir ma fuite pour vomir a grands jets dans une poubelle.


 Oh j'ai quand même appris une chose importante ce jour la, que je pourrais dire avec fierté à mes proches avant de mourir:

"Ecoutez moi bien tous, je n'ai jamais et je dis bien jamais, porté de spartiate! De toute ma vie, dieu m'en soit témoin! Ni de sandale à lanière de quelque sorte que ce soit. Jamais!"

 Car rue raynouard, j'ai vu des hommes en poriter des spartiates... oui il existait des modèles de ces merdouilles pour homme. J'eus instantanément un flash, je sus que je ne regarderais jamais le film 300, et que ces choses avaient traversé l'histoire pour venir me tourmenter.

 Mais notez bien, que j'ai appris une seconde chose ce jour la, c'est qu'on trouve des poubelles partout à paris.